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  • Photo du rédacteurMarie Nadal

Des outils pour le dire...



Chaque amoureux du travail bien fait le sait : pour un beau résultat, il faut de bons outils. C’est valable dans tous les domaines.

Celui de l’écriture n’y échappe pas. Ils sont simples mais nombreux et chacun est nécessaire voire essentiel dans ce qu’il apporte.

De la manière d’écrire, de la syntaxe à l’orthographe en passant par la grammaire, la conjugaison, la ponctuation (non négligeable) et autres astuces pour bien rédiger, tout est minutieusement compartimenté dans autant de recueils qu’il y a d’éditeurs.

Bien évidemment, d’aucuns diront qu’il suffit de chercher sur la toile. Oui. Mais Internet regorge d’erreurs en tous genres. Je lui préfère les bonnes feuilles noircies par les Larousse, Bescherelle ou Bled. Tant pis pour leurs détracteurs, c’est une question de choix. Personnellement, j’adore sentir les pages tourner entre mes mains, j’aime leur odeur.



Outre ces outils « physiques », il est, sans conteste, essentiel d’avoir, et de cultiver son imagination. Pour cela il faut lire et lire encore, mais aussi écouter et observer le monde qui vous entoure. Visionner les films qui vous enseigneront le rythme d’une histoire. Tout ce qui passe sous vos yeux finalement, car tout est bon à engranger dans son petit cerveau pour « déclencher » les idées.

Les romans de Stephen King puisent leur source dans des faits réels. Je vois déjà vos mines s’allonger et vos yeux sortir de leurs orbites. Ne partez pas en courant, les bras en l’air ! Comprenez-moi bien. Je ne parle que de déclenchement, pas de faits en soi ! Une situation, un ressenti, suffit au Maître pour ouvrir les vannes de son imagination.

Je vous donne un exemple. La genèse d’une histoire que tout le monde connaît :

Monsieur King, de son vrai nom Stephen (Steven) Edwin King, était un modeste professeur d’Anglais dans un lycée du comté de Hampden (USA) après avoir cumulé nombre de petits boulots plus ardus les uns que les autres, afin d’aider sa mère. Bon fils! C’est sa maman qui l’a poussé à faire des études. « C’est bien de vouloir devenir écrivain mon fils, mais il faut faire des études au cas où ça marcherait pas »…

Coutumier des durs labeurs, il accepta donc, une nouvelle fois, histoire de remplir un peu plus les caisses du foyer (marié et deux enfants à l’époque), un travail d’agent d’entretien au sein d’un autre lycée.

Remarquant une boîte dans les douches des filles, il demande à son collègue ce qu’il en était. Ce dernier lui dit tout bêtement qu’elle était destinée aux tampons et serviettes des jeunes filles.

Son cerveau lâcha dès lors une salve d’idées. Il imagina ces filles sans leur tampon ou serviette, sous la douche. Il fut horrifié de penser à ce que ça donnerait. Le jeune Stephen s’intéressait au paranormal et plus particulièrement à la télékinésie. Il n’en fallut pas plus pour mettre tout ça dans une histoire qui allait le rendre millionnaire en quelques mois : CARRIE.

Chacun des ses romans a systématiquement un fait réel comme clé. Et ça peut venir de loin ! tout jeune, il fut malmené par des enfants…plus tard, dans sa lancée vengeresse, il crée une créature monstrueuse à l’apparence d’un clown : ÇA (It)…

Fascinant non ?

Alors piochez donc dans vos souvenirs, vos sentiments enfouis ou vos bonnes rigolades, je suis certaine qu’ils renferment un trousseau entier de bonnes histoires à naître !

Surtout, surtout, un dernier conseil du Maître : amusez-vous !

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